Un lieu de vie et de prière sur les hauteurs de Liège depuis plus de 300 ans
Histoire
L’archéologie apporte des preuves de l’occupation ancienne du site de Chèvremont et atteste également l’existence d’un vaste ensemble fortifié.
Nombre d’écrits permettent d’en retracer l’histoire sans toutefois élucider tous les problèmes.
Encore faut-il d’abord tenter de dégager les faits réels des légendes nées d’une tradition vivace tant Chèvremont, détruit, abandonné dès la fin du Xe siècle, n’a cessé de hanter les imaginations.
Tôt associé aux ancêtres de Charlemagne, il est tenu pour un haut lieu du monde médiéval.
Sainte Begge (morte vers 694), fille de Pépin Ier l’Ancien et de sainte Itte, aurait déjà vécu à Chèvremont en compagnie de son époux Anségise, s’il faut en croire le récit de sa vie.
Son fils Pépin II, dit de Herstal, disposa réellement de Chèvremont.
Il a sinon fondé, du moins enrichi par des donations, l’abbaye de Sainte-Marie, située à cet endroit comme l’apprend un diplôme du 3 mai 779 de Charles, roi des Francs et des Lombards. Par cet acte, le futur Charlemagne confirme en effet, à l’église Sainte-Marie du Novo Castello, tout ce que lui avait accordé son bisaïeul Pépin de Herstal et d’autres hommes généreux.
Le premier roi de la dynastie carolingienne (Pépin III, dit le Bref), lorsqu’il résidait à Jupille, a dû plus d’une fois chevaucher jusqu’à la place forte sans qu’il en soit pour autant fait mention dans les sources.
Chèvremont passa ensuite aux mains de Charlemagne et de son successeur Louis le Débonnaire. »