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Collégiale Sainte-Croix de Liège

AUTRES PROMOTIONS : 

La collégiale Sainte-Croix, fondée et érigée entre 976 et 986 par l'évêque Notger, se situe à Liège place Verte, dans l'angle formé par la rue Sainte-Croix et la rue Haute-Sauvenière. Elle abrite la clef de Saint Hubert, autrefois dans le trésor de la Collégiale Saint-Pierre de Liège. Après la Révolution liégeoise, le chapitre de chanoines est supprimé en 1797, mais l'église est rendue au culte en 1802. Classée en 1936, elle est inscrite dans la liste du patrimoine exceptionnel de la Région wallonne1. En octobre 2013, elle est inscrite sur la liste de 67 monuments en danger établie par le Fonds mondial pour les monuments

C'est probablement l'un des plus anciens édifices religieux encore debout dans notre Cité. Fondée en 979 par l'évêque Notger, l'église Sainte-Croix située à la pointe de Publémont, en surplomb de l'actuelle place Saint-Lambert, bénéficie d'une architecture exceptionnelle est à découvrir absolument. L'église possède deux reliques importantes. D'une part, un fragment de la vraie Croix inséré dans un reliquaire en trois parties (art mosan du XIIe siècle) et d'autre part, la clef de saint Hubert dans laquelle se trouverait une limaille de la chaîne de saint Pierre. On peut aussi y admirer L'Invention de la sainte Croix, une peinture de Bertholet Flémal de 1674, le Christ à la colonne et la Vierge de douleur, statues baroques de Guillaume Evrard.

HISTOIRE : 

Origine
Fondée entre 976 et 986 par l'évêque Notger qui la consacre en 986, l'église est bâtie sur l'emplacement du château Silvestre, appartenant à Radus des Prez. Notger dote la collégiale Saint-Croix d'un chapitre de quinze chanoines, qui en 1045 sont portés à trente par l'évêque Wazon.

La légende du château Sylvestre
« Sans parler de la prise de Chèvremont, Notger, semble-t-il, ne négligeait aucune occasion d'augmenter ses richesses et d'affermir son pouvoir. Il cherchait surtout à se débarrasser de ceux dont la fortune croissante paraissait devoir un jour contrebalancer sa propre autorité.

À cette époque, vivait à Liège un chevalier du nom de Radus des Prez. Ce puissant personnage occupait sur la hauteur, entre les églises de Saint-Pierre et de Saint-Martin, un château appelé Sylvestre, d'où l'on dominait la ville entière. Dans les mains d'un vassal ambitieux et rebelle, une position aussi importante pouvait devenir fatale à l'évêque; il lui déplaisait donc fort de voir ces sombres tourelles planer au-dessus de la bonne ville, et il ne pensait qu'aux moyens à employer pour les faire disparaître.

Un jour qu'il devait se rendre en Allemagne, Notger engagea Radus, qui était voué de Liège, à l'y accompagner, et celui-ci y consentit de grand cœur. Mais pendant leur absence, qui ne dura pas moins de deux années, Robert, neveu de l'évêque, et qui avait reçu ses instructions, fit aussitôt démolir la forteresse du sire des Prez, et y jeta les fondements d'une nouvelle église, celle qu'on appela plus tard Sainte-Croix. Quand l'évêque revint avec Radus, le voué, celui-ci, qui, du haut de la montagne Cornillon, cherchait des yeux son château dans le lointain et ne l'apercevait pas, s'écria tout à coup : « Par ma foi ! sire évêque, ne sais si je rêve ou si je veille, mais j'avais accoutumance de voir d'ici ma maison Sylvestre, et ne l'aperçois pourtant point aujourd'hui; m'est avis qu'il y a là-bas un moustier à sa place. — Or, ne vous courroucez, mon bon Radus, répliqua doucement Notger, de votre château ai fait faire en effet un moustier, mais rien n'y perdrez. Robert, mon cousin, prévôt de Saint-Lambert, possède de nobles héritages Outre-Meuse, de même que les grands prés qui s'étendent depuis les Écoliers jusqu'à la Boverie; ils seront dorénavant tous vôtres, et je donnerai au prévôt la Sauvenière, la petite ville. » Il fallut bien que Radus se contentât de ce que lui offrait l'évêque. »

OÙ SE TROUVE NOTRE L'ÉTABLISSEMENT :